Mon métier est né de mon parcours personnel. Il m'a conduit à prendre soin de moi, à prendre soin des autres et à leur transmettre comment prendre soin d'eux-même. C'est ce fil qui guide mes accompagnements.
Mon constat
Nos inconforts, nos douleurs, nos complexes sont évidemment mals vécus. J'ai découvert qu'ils étaient pourtant une opportunité d'apprendre et de répondre à des besoins. Mon corps à moi est tombé malade. J'ai trouvé dans les sagesses ancestrales quelques principes qui m'ont facilité le chemin dans le chaos. J'ai naturellement voulu transmettre dans ma pratique professionnelle ceux qui m'avaient apporté le plus de satisfaction. J'ai tenu à les vulgariser et surtout à les adapter au maximum aux modes de vies de mes clients pour qu'ils soient adoptés dans leur vie courante. Car cela a clairement été mon challenge personnel.
La plupart de mes clients sont comme moi à mes débuts, des initiés, sans connaissances poussées en santé, anatomie, sans foi dans leurs capacités propres. Beaucoup des techniques que j'emploie sont accessibles à tous et permettent de prendre soin de soi en autonomie. On résoud plus rapidement et durablement nos conflits quand on remet du sens à certains de nos comportements au quotidien. C'est ce que je nomme les auto-soins.
Mes compréhensions du corps humain
Il dialogue même avec nous en permanence. A travers ce qui nous est inconfortable, en ressentis, visuellement, intérieurement, il nous manifeste des déséquilibres. Et il chuchote longtemps dans l'attente de nos ajustements. Il s'adapte énormément, constamment à beaucoup de petits déséquilibres. Il parle plus fort, plus souvent par moment. Nous nous en soucions mais pas toujours dans la durée ou à tous les endroits...
Alors le corps crie ! Il fait en sorte d'être vu ou ressenti. Désagréablement en apparence voir carrément douloureusement.
J’ai découvert combien la « partie visible » de notre enveloppe corporelle, notre bien-être et notre beauté est reliée à nos émotions et nos vécus. De manière consciente mais aussi très inconsciente. Or l’investissement dans notre prise en charge est naturellement plus importante dans les objectifs attenants à notre apparence physique. Redescendre la face immergée de l’iceberg permet d’atteindre des résultats tellement plus intéressants et durables. Et surtout permet de réguler tant d’autres paramètres qui ont trait à la santé dans son ensemble.
Notre corps n’est pas un ennemi. Il est notre meilleur allié, une protection, un rempart, un révélateur. Ses inconforts méritent d'être traduits.
Mes réponses à ses messages
Etre en conflit avec son corps est une étape presque incontournable dans notre rapport à lui. S'il ne répond pas aux standards de beauté, s'il vieillit dans une société qui nous innonde de solutions "anti-âge", s'il nous fait mal, on lui en veut. Se réconcilier sincèrement avec son corps est le chemin. On ne sait pas si on y arrivera mais c'est le cap.
Comprendre qu'il nous parle est un pas. L'écouter un autre. L'accueillir un de plus... On réapprend à marcher ensemble. S'en suit, cette idée de dialoguer régulièrement. Et cela devient une discipline. Quotidiennement carrément de l'endurance ! Un pas après l'autre est le chemin de tout apprentissage. Du langage du corps aussi.
La conciliation est la recherche amiable de règlement de nos différends. Etre assistée par un tiers est parfois nécessaire pour trouver un accord entre les différentes parties de vous, votre corps, votre esprit et vos émotions.
Mon Why
De mon expérience de vie est née cette profonde envie, cette ambition, loin d'être égotique mais bien de l’ordre d'une mission ressentie. J'ai cette envie viscérale de transmettre. Mon "why" profond dans mes actions professionnelles est que chacun puisse découvrir son pouvoir personnel.
Nous devrions absolument tous apprendre à certaines base d'auto-soins, savoir nous prioriser lorsque nous rencontrons des déséquilibres. Et ce, quels que soient nos coulisses de vie. C'est la priorité absolue pour nous permettre de réaliser de manière saine et alignée nos missions de vie individuelles.
Nous reconnecter simplement à ce qui est bon et juste. A notre potentiel intuitif. A nos capacités naturelles d'auto-réparation, d'auto-régulation, d'auto-guérison. Car nous en disposons tous.
Je vous souhaite d'aller à cette découverte fantastique : le meilleur des parents, thérapeutes, soignants, guérisseurs, sauveurs… C’est VOUS.
Vous guider dans ce chemin d’apprentissage
Je ne connaissais presque rien au corps humain avant 2018. J’ai appris. Remettre la compréhension et le bon sens au cœur de l’apprentissage a été une révélation pour moi. J’ai fait cette incroyable découverte dans mon corps et sur le terrain en cabinet. On peut soulager par soi-même bon nombre d’inconforts, de troubles esthétiques, physiques émotionnel ou mental.
Vous informer, vous responsabiliser en tant que « receveur de soins » de l’intérêt essentiel de vous positionner au cœur de votre prise en charge a été naturel, intuitif.
Mes outils
J’ai développé une écoute et une lecture de vos mots et maux différente. J’écoute les corps. Certainement car j’ai appris à déchiffrer, décoder le mien. Je me suis formée ou initiée à de nombreuses pratiques issues de la massothérapie, la fasciathérapie, les pratiques somato-émotionnelles, mais aussi la médecine traditionnelle chinoise, et les différentes réflexologies en particulier du visage et viscérale.
J’ai appris et expérimenté beaucoup de mieux-être dans la pratique du yoga, de l’auto-massage et des techniques puissantes de respirations. J’ai observé l'impact essentiel du mouvement dans nos corps. C’est un de mes axes majeurs de travail pour mes clients.
Enseignante de Yoga du visage et du ventre, j’ai découvert comment engager chaque personne à pratiquer chez soi, dans son quotidien à travers des routines, gestuelles et des astuces simples, facile à mettre en place. Les plus efficaces sont celles qu’ont créé sur-mesure, car adaptées à la vraie vie, la nôtre !
De nature terre à terre, j’aime confronter mes apprentissages, les théories, mon expérience terrain et mes ressentis à tout ce que la science prouve de plus en plus chaque jour.
Mon histoire
Dans les lignes qui suivent je livre une illustration concrète d'un des plus puissants auto-soins que j'ai rencontré sur mon chemin : le journaling. Je l'ai même poussé à l'écriture thérapeutique ici.
Mon corps à moi m'a dérangé, j'ai rencontré en chemin de nombreux conflits intérieurs et eu besoin d'en découdre. Je crois qu'il est précieux de se connaître. Ecrivez-vous, rencontrez-vous. Nos complexes, inconforts, douleurs, maux du corps et de l'âme méritent de l'être, ils sont vécus pour nous en libérer.
Pour les plus curieux ou ceux que j'ai convié à l'exercice, je vous partage ci-dessous mon histoire. Vous l'avez compris, elle a en grande partie guidé ma pratique professionnelle.
Mon corps est bien venu me chuchoter ses peines quelques fois. D’abord sur mon poids en perpétuel yoyo et des troubles du comportement alimentaire dès l'enfance. Puis il a essayé de parler plus fort, avec quelques sujets de santé.
D'abord l'asthme, cette maladie inflammatoire chronique des bronches. Elle a "bizzarement" disparue aussi subitement qu'elle était apparue dans ma vie après des années de crises régulières, limitations et traitements. (Ndlr : Elle s'est réinvitée dans ma vie 20 ans plus tard peu après avoir écrit ces lignes, j'y reviendrai ailleurs). En parallèle se sont installés progressivement dès mes 16 ans, des douleurs et des troubles chroniques dans mon ventre et mon transit. Et le corps peut se montrer très patient.J’ai expérimenté sur ce sujet plus de 10 ans de errances médicales, à me laisser entendre que mes inconforts étaient liés à mes cycles menstruels, dans ma « tête », ou encore que ce n’étaient que de simples troubles fonctionnels intestinaux. La errance médicale pour moi a été liée au fait que le corps peut mettre longtemps à tomber malade. Tant qu'il ne parle pas trop fort, je me contente des diagnostics m'indiquant que le dernier sujet toucherait 30% de la population. Courant ? Il me semblait que j’allais m'en accomoder avec quelques traitements d’appoint…
Mon corps ne l’a pas entendu de la même oreille. Il s’est décidé à taper « plus fort » pour me faire sortir de ma non-écoute.
Mon corps s’est décidé à taper « plus fort » pour me faire sortir de ma non-écoute. En 2014 le diagnostic d’une maladie auto-immune, inflammatoire et chronique, cette fois logée au niveau de mes intestins, s’invite violemment dans ma vie. On m'apprend brutalement qu'elle est incurable. La jeune femme active, épouse et maman, que j’étais, embarquée dans le TGV de la vie, n’a alors eu aucune envie de rester à quai. J’ai honoré cette maladie « invisible » en la taisant et la cachant au maximum. Il fallait dire que les symptômes étaient beaucoup trop peu glamours pour être partagés. J'ai alors passé 4 années à me travestir chaque jour. Mais la maladie gagnant du terrain et l’annonce d’un nouveau traitement aux effets secondaires particulièrement anxiogènes ont fini par me décider à m’intéresser au sujet d’un peu plus près.
Mon mari, si intime de ma maladie, a été à l'initiative de cette étape capitale pour moi. Face à mon souhait exprimé de comprendre et d’accompagner le sujet de plus près, il me revient un soir avec un livre qui s’avèra être le déclencheur. Diagnostiquée Crohn. L’auteure, Jeanne Deumier, frappée par la même maladie que moi y relate comment elle s’est "guérie" de cette pathologie pour laquelle on m’avait annoncé froidement qu’il n’y avait pas de traitement curatif. A la lecture de ce possible, il ne m’en fallait guère plus pour entreprendre cette même quête en commençant par interroger les manquements que j’avais bien pu avoir pour mon corps tombé malade. J’ai basiquement appris les fondamentaux des besoins du corps humain. Apprendre à y répondre et le respecter a été le début du chemin. Non sans mal mais par chance cela m’a fasciné. J’ai lu, écouté, expérimenté, observé toutes les pistes visant à améliorer ma santé. J’ai consulté beaucoup de professionnels de santé allopathique et complémentaire. Cette quête a pris beaucoup de place dans ma vie. A tel point que j’ai interrogé la place à lui donner professionnellement.
Mais comme on peut être indécis parfois, pour franchir le pas d’une reconversion assumée, une belle mise à l’arrêt de mon corps a été un cadeau caché dans l’épreuve. Le 28 novembre 2018, à la suite d'une violente occlusion intestinale une chirurgie vient m'ôter 50cm d'intestins malades. La responsabilité m'incombe alors de tout faire pour ne pas laisser la maladie atteindre d'autres portions de moi. 6 mois d'arrêt "imposés" m’ont guidés dans un changement de cap professionnel. Ne pouvant momentanément plus travailler, après avoir exercé 10 ans dans les ressources humaines, il m’est apparu évident de vouloir accompagner « l’humain » au-delà de sa sphère professionnelle. J’apprenais chaque jour davantage sur l’importance de le considérer dans un ensemble. J'ai voulu consacrer tout mon temps à cela. D’un besoin vital personnel, j’ai invité ces sujets dans cette réorientation. J’ai alors confronté théories et résultats avec fascination et passion. Dans mon corps et dans mes accompagnements auprès de ma clietèle en cabinet.
Mon expérience personnelle m’a d’abord amené à être accompagnée par différents professionnels de santé traditionnelle et naturelle. J’ai pu ainsi peu à peu me responsabiliser, pratiquer les changements nécessaires et gagner progressivement en autonomie. Ma conciliation personnelle a été de faire entrer ces sujets dans ma profession. Cette entrée dans ce pan important de ma vie, mon activité professionnelle, a été hautement stratégique pour mon mental. Je me suis formée avidement pour servir les besoins de mes clients. J’ai cherché toujours plus de solutions, via des approches différentes pour les personnes qui ne répondaient pas aux outils ou aux démarches en ma possession. J’ai voulu incarner ce que je transmettais. Ainsi j’ai nourri et comblé le bon soldat en moi, empathique et perfectionniste.
Prendre soin des autres, les guider a été un puissant accélérateur, un révélateur. J’ai appris beaucoup à leur contact. En accompagnant les difficultés rencontrées par mes clients, j’ai dépassé les miennes. C’est cette dernière clef de compréhension qui m’a conduit personnellement à mon « auto-guérison » profonde. On dit que l’on est rarement soignant par hasard, j'en atteste.
Je m’appelle Agnès. Laurent d’Angély est mon nom de famille. Laurent est le nom de mon époux et d’Angély le nom de ma maman. Je n’ai pas connu mon père. La vie a ainsi chargée mon identité de ce nom maternel, avec la particularité de me positionner comme dernière descendante de cette lignée. Je trouvais dommage à mon mariage de ne pas transmettre ce nom de 623 années d’histoire connue à la date de ma naissance. Fort de cet héritage matrimonial et de son envie viscérale de bâtir notre propre histoire, mon mari a accueilli mon nom et l’a adossé au sien. Nous avons ainsi changé d’identité ensemble. Co-construit la nôtre. Nous avons eu la chance dans ce processus que nos noms s’accordent à l’oreille et la joie de le transmettre à nos deux enfants. Née à Paris, j’y ai vécu 20 ans. Une année aux UK m’a ouvert à l’expatriation. J’ai osé à mon retour franchir le périphérique et j'ai goûté à la chic et agréable vie de Versailles et ses environs ! Nous avons rejoins la Baule-Pornichet en 2018 par soucis d’une vie plus calme & douce en bord de mer. Cette terre d’accueil est pour moi une terre de guérison et d’ancrage dans mes nouveaux équilibres. De reconnexion profonde à la nature que je ne pourrais plus quitter. Depuis nous avons poursuivi notre instinct de nous diriger là où l’envie de profiter de la vie se faisait sentir depuis toujours. Nous avons ainsi rejoins notre terre de cœur, le Pays basque. Le départ de la Baule, de mon cabinet, quitter mes clients et partenaires de travail, pour certains devenus des vrais amis a été une sacrée étape. Cette nouvelle pause professionnelle cette fois « choisie » m'a permis de créer cette nouvelle histoire.
Comme pour tout processus créatif le baptiser d’un nom a été une étape importante. Un cheminement. Le mien a d’abord été de penser un nom de marque qui puisse faire sens. La marque est évidemment à l’entreprise ce que le nom est à l’identité d’un individu. Mon engagement professionnel m’a conduit à déposer mes tripes et les guérir. Le verdict libérateur des dernières images et biopsies indiquant « la quiescence » de ma maladie en août 2024 a été d’une puissance incroyable. Devenue quasi asymptomatique, je ressentais en moi ces changements profonds mais la cartésienne que je suis avait besoin d’une confirmation médicalement reconnue. Je suis parvenue en 10 ans de cheminement à cette guérison dans mon corps physique, mais aussi clairement dans mon cœur et tout mon être. Ce voyage m’a conduit à une reconnexion et une profonde réconciliation avec moi-même. L. d’Angély, est donc le nom que j'ai retenu pour ce site dédié à mes pratiques professionnelles et prise de rdv. Pour des questions pratiques car mon nom est un peu long ! Mais aussi car il représente pour mon cœur et mes oreilles les ailes qui se sont déployées de mon moi d’origine. Une envie de me rebaptiser pour célébrer une renaissance dans une corps asymptomatique et de transmettre ce qui m'a personnellement réussi et que j'ai pu valider auprès de mes clients ces denrières années. Je suis désireuse de communiquer au plus grand nombre qu'un chemin de reconnexion et de réconciliation à soi est possible, transmettre des outils et des techniques simples pour le faire, Somatao est le nom que j'ai retenu pour cela.
- La vie, et ses enseignements. Son impermanence et sa préciosité sont gravés en moi.
- Mon mari. Sans lui je n’aurais jamais initié et pu conduire ce chemin. Ce parcours m’a profondément changé et a profondément transformé notre vie. Il s’est adapté à tout et m’a toujours soutenu, il est mon roc. Il m’a permis ce déploiement d’ « L. »
- Mes enfants, ma fille, mon garçon, pour qui j’ai mené cette quête de guérison.
- Ma dream team qui m’a guidé et reconduit à moi-même. Mes amis de toujours et d’âmes d’aujourd’hui.
- Les professionnels de santé et d’approches complémentaires qui - au-delà de la chirurgie qui m’a sauvé la vie - ont eu les mots, les outils, les traitements qui m’ont permis de revivre quasiment normalement. De sortir progressivement de l’anxiété chronique. De me libérer de l’épée de Damoclès que représente la maladie avec laquelle je me croyais condamné de cohabiter à vie.
- Mes enseignants, qui ont constitué et enrichi continuellement ma boite à outils. Ils ont nourri au-delà des techniques mes savoirs faire et dire. Je suis heureuse d’être cette étudiante à vie. C’est une belle réconciliation pour moi qui ai tant rechigné aux apprentissages de l’école, et qui ai tant rougit de mon autodidaxie.
- Mes partenaires de travail. Recrutés car faisant partis de mes soignants. Ils ont accepté de s’associer à moi pour partager leurs savoirs et talents. Je crois profondément en la pluridisciplinarité. Les désordres sont TOUJOURS multifactoriels.
- Mes clients, vous qui m’avez confié vos corps et déposé vos émotions, vos vécus. Vous avez accueilli mes lectures et expérimenté mes propositions. Vous m’avez confié votre temps, vos finances, votre confiance. On a cheminé et même carrément gravi des sommets pour certains. Je n’oublierai jamais aucun de ces accompagnements. Vous avez marqué ma vie de l’histoire de la vôtre.
- Et puis bien sûr je me remercie moi ! Je me dois cette renaissance et ces ailes déployées. Je le dois à la puissance de mon corps et de tout mon être. J’ai appris à accéder à ces incroyables capacités d’auto-guérison, d’auto-réparation dont nous disposons tous. L’alignement de planètes était là, le timing était bon.
- Merci à ce passé avec lequel je suis réconcilié, au présent que je savoure, au futur que je construis en conscience et confiance.